Cappuccino, Travail & Rencontre [Libre]

Chelsea était de retour à Smallville, non pour aller dormir chez elle dans son lit bien douillet, mais plutôt pour terminer un article pour le Daily Planet. Cette fois ci son article parlait des patrons trop exigeant et tyrannique. Elle aurait bien pu tout écrire à propos de Lex, mais bon, elle n’était pas réellement sur que son article serait publier. Elle décida alors d’entamer un coup deux en un. Elle arrêterait au Talon pour prendre un café, histoire de rester éveillée toute la nuit, et en même temps elle regarderait comment les choses à l’intérieur se passait si le gérant était présent.

Donc, après avoir roulé pendant près d’une heure trente minutes, elle arriva enfin devant le Talon, qui allait surment dans environ une heure. Elle entra tranquillement, elle déposa son manteau, son portable et son sac à main à une table de libre, puis elle se dirigea vers la caisse.

« Un cappuccino glacée vanille française s’il vous plait, demanda t’elle à la caissière qui s’exécuta aussitôt. »
« Tenez, sa va vous faire 3,75 $ »
« Tenez, bonne soirée, dit-elle en remettant les quelques pièces qu’elle devait. »

Armée de son cappuccino glacée, Chelsea retourna s’asseoir à sa table prête à passer au travers de son fichu article. Elle ne savait pas pourquoi, mais depuis quelque temps sa motivation à écrire pour le Daily Planet semblait s’amoindrir, et elle était sur que c’était de la faute de Lex. Elle se sentait un peu trop obsédée par lui, pas dans le sens d’un fantasme, mais plutôt dans le sens qu’elle voulait arrivée à le coffrer une bonne fois pour toute. Elle savait que le monde entier s’en porterait mieux. Il avait tout de même tué son propre père, renvoyé Chloe pour une raison que Chelsea ignorait encore.

Chelsea regarda autour, il y avait quelques couples, quelques groupes d’amis, et elle, elle était seul. Elle regarda la caissière, et apparemment elle travaillait seule se soir la. Chelsea regarda à nouveau autour d’elle avant de s’en remettre à portable qu’elle venait d’ouvrir machinalement. Elle ouvrit son traitement de texte pour commencer à taper l’article, mais aucun mot ne lui venait en tête. Au bout d’une heure, la caissière vînt la voir et lui adressa la parole.

« Excusez moi mademoiselle, nous fermons. »
« Ohh, oui… Pardonnez-moi, je n’avais pas vu l’heure passer. »

Chelsea regarda se qu’elle avait écrit inconsciemment, et le seul mot qu’il y avait d’écrit était Lex. Elle ne pouvait plus supporter cet homme. Même lorsqu’elle n’était pas la avec elle, il était dans ces pensés, et ceci devenait de plus en plus agressant. Elle prit rapidement son manteau et son sac à main, puis elle rangea son portable dans son étui avant de sortir rapidement. La rue était déserte, et derrière elle, elle entendit la porte se verrouiller.

Elle se dirigea vers sa voiture, puis elle déposa ces choses sur le capot. Elle grimpa à son tour, puis elle s’y coucha. Elle regarda le ciel, le même ciel qui avait été témoin de deux pluies de météorites. Elle avait l’air un peu idiote étendue sur le devant de sa voiture, mais elle s’en fichait. De toute façon la rue était déserte… ou presque…

Le décors était flou, insaisissable et seul l’action était vraiment nette. Des choses bougeaient, et tout changeait très vite. Le monde semblait noir, comme plongé dans des ténèbres omniprésent. Rien ni personne n’avait le pouvoir de remettre la lumière. Au centre de tout ça, un homme hurlait de rire …

- Qu’as-tu fais de Lana ! Lex ! Où est Lana ?!
- Qu’importe Clark ! Lana est partie ! Elle ne te supporte plus ! Ah ah ah …

Toujours riant, Lex devint encore plus sombre. Son visage se changea alors, ainsi que tout son corps. Il prit la forme de Brainiac et dévisagea Clark. Un sourire tordu et sadique apparut sur son visage et la machine s’avança alors vers lui. Elle s’exprima alors de cette voix que Clark haïssait au plus haut point.

- Allons Kal-El. Ton humanité est si grande qu’elle te fait devenir aussi fort que tout ces chiens galeux d’êtres humains ! Toi qui était promis à une si grande destiné, te voila à pleurer sur le sort d’une femme, d’une humaine … Si ce n’est pas pathétique ! Ridicule même ! Tu aurais pu me rejoindre ! Ensembles, nous aurions fais de grandes choses ! Mais non … tu préfères ces pourritures à la gloire … tant pis … Mais regarde comme le cœur peut se changer en faiblesse !
- Laisses Lana … Rends lui sa liberté ! Lana !
- Mais je ne lui fais rien … regardes, demande lui !

Brainiac tendis la main et un étrange frisson la parcoura. Soudain, ses traits se firent plus féminins, plus délicats. Sa peau se fit plus jeune, plus douce. Il s’embellissait … Et il devenait Elle. Ses cheveux long et soyeux lui poussèrent et Lana fit son apparition. Elle seule semblait redonner de la lumière au monde … Mais quand on regardait ses yeux, vides et blancs, on n’avait que peur de cette femme plus tout à fait humaine, possédée par un mal étrange … Soudain, une pierre verte et brillante jaillit dans sa main et Clark se tordis de douleur sur le sol …

- Non Lana ! Lana ! Ah !
- Clark … sauves-moi …

Sous l’effet de la douleur, Clark poussa un nouvel hurlement qui se propagea, au delà du rêve …

*

Clark s’éveilla en sursaut. Couvert de sueur, comme à chaque fois que ces rêves lui perturbait ses nuits, il se leva et s’essuya le visage à l’aide d’une serviette. Il valait mieux ne pas faire de bruit au risque de subir un interrogatoire de la part de Kara … il n’était pas du genre à montrer ses sentiments et à en faire des mélodrames. Même si la culpabilité le rongeait de l’intérieur …

Il ressentit le besoin de prendre une douche. C’est donc rapidement qu’il atteint la salle de bain où il y resta le moins longtemps possible. Une fois propre, il s’habilla avec l’idée de sortir un peu de la ferme. Depuis la disparition de Lana, il ne sortait plus que pour se rendre chez Chloé afin d’avoir des nouvelles … quand ce n’était pas plutôt la jeune femme qui venait. Il prit donc sa tenue habituelle, à savoir un jean, une chemise et une veste bleu. Avec le temps qu’il faisait, il n’avait guère besoin de s’habiller davantage.

Sortant de la salle de bain, il partit en super-vitesse, fit un tour dans l’Amérique comme on ferait son jogging matinal sauf que cela ne le fatiguait pas. Lorsqu’il fut pas loin de midi, il rentra chez lui manger un morceau. Puis, une énorme vague de nostalgie le poussa, il ne savait trop pourquoi, à se rendre au Talon. Il savait pourtant que Chloé était occupé à la Fondation Isis. Mais le besoin de se rendre là-bas était trop prononcé pour être contré.

Il entra dans le café, et sentit l’odeur habituelle des boissons qu’il servait à ses clients. Il revoyait ce même lieux, quelques années auparavant, lorsque Lana y travaillait … ou lorsqu’elle avait décidé de l’ouvrir, vainquant un Lex Luthor plutôt impressionné. Cette jeune femme avait de la détermination et du caractère … c’était peut être une des nombreuses raisons pour lesquelles Clark l’aimait …

Il s’assit à une table et commanda un simple café. Il resta alors toute l’après-midi dans ce lieu, à ressasser ses souvenirs … il remarqua une femme, journaliste, grâce à son ordinateur. Car pour éviter de trop penser, il lui arrivait, de temps à autre, de regarder la clientèle … rien n’avait changé … sauf la direction du café … Lana …

Vendeuse - « Veuillez m’excusez, monsieur, mais nous fermons. »

Sans ne répondre autre chose qu’un signe de tête poli, Clark se leva, paya son café qu’il n’avait pas touché et sortit du magasin, après la jeune journaliste. Il la suivit du regard et la vit se rendre à sa voiture. Lui, éternel solitaire, commença à marcher le long de la rue marchande, même si la fraîcheur du soir commençait à arriver. C’est alors que son Ouïe fine détecta quelques sons étranges …

Un peu plus loin, une bande de petites frappes lycéenne s’amusait à briser quelques glaces de voitures, ou à les colorier de graffitis stupides. N’ayant encore trouvé de victime humaines, il cherchait une personne à martyriser. C’est alors qu’ils se rendirent compte de la présence d’une jeune homme regardant le ciel. La cible parfaite, trop absorbée par sa contemplation pour les entendre arriver …

Ils s’approchèrent, et constatèrent qu’il y avait l’étuit du portable de la jeune femme. L’occasion était trop belle, ils le dérobèrent et, surpris, partirent en courant. Clark, qui avait suivit la scène du regard, estima qu’il était temps d’intervenir, d’autant plus qu’un des lycéens avait sortit une bombe lacrymogène et allait appuyé sur le pulvérisateur dirigés vers le visage de la femme.

Le temps sembla ralentir. Se propulsant à une vitesse incroyable, Clark bloqua le mécanisme de la bombe en fondant le pulvérisateur pour obstruer le passage du liquide. Ensuite, il rattrapa l’ordinateur qu’il remplaça par un simple classeur trouvé dans une poubelle aux alentours de manière à ce que les voleurs ne se rendent compte de la différence que plus tard, et retourna à sa place de départ, comme si de rien n’était. Les petites frappes se dissipèrent, et le jeune homme vint à la rencontre de la jeune femme.

Ne vous en faites pas, j’ai votre ordinateur … tenez, lui dit Clark en lui tendant la machine, avec un sourire modeste.

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